CONTRIBUTIONS / REVUE DE PRESSE 2012

L’Appel de Valence du 3 juillet 2012 “Réussir l’aménagement numérique de tous les territoires” trouve un premier écho. Téléchargez le Communiqué de Presse

  • L’Autorité publie ce soir un dépliant didactique à l’attention des collectivités territoriales. L’objectif est de mettre en place une terminologie commune (glossaire + schémas explicatifs) pour le déploiement de la fibre optique jusqu’à l’abonné. Très concrètement, il s’agit que tout le monde (c’est-à-dire les collectivités, les opérateurs et l’ARCEP) utilise les mêmes concepts et les mêmes termes sur la fibre optique, pour éviter le syndrome de la « tour de Babel ».

Ce dépliant de six pages peut être téléchargé à l’URL suivante :

http://www.arcep.fr/uploads/tx_gspublication/guide-fibre-collectivites-juil2012.pdf

Jean-Michel Soulier, président de Covage

Les élections présidentielles marqueront-elles un tournant dans le projet de la fibre pour tous en France?

Les collectivités territoriales ont reçu ces derniers mois les grands opérateurs pour se faire présenter leurs plans de déploiement de fibre optique. Elles ont maintenant connaissance de projets concernant essentiellement les zones denses, démarrant d’ici 2 à 3 ans et se prolongeant jusqu’à 2020. Certaines collectivités ne se satisfont pas des promesses et recherchent déjà des solutions pour accélérer le déploiement du Très Haut Débit dans leur territoire.

Le paysage concurrentiel et financier ne joue pas en faveur des opérateurs. Face à la concurrence dans le mobile, et avec des plans sociaux se profilant, on peut se demander ce qu’il adviendra de leurs grands plans d’investissements dans la fibre. (… lire la suite)

Didier Soucheyre, président, Néo Telecoms
Mailler l’hexagone de datacenters nouvelle génération est une priorité. Il faut en finir avec la vision jacobine de l’aménagement numérique du territoire, actuellement, les capacités d’hébergement sont inégalement concentrées sur le territoire français. En région, la plupart des datacenters, pour ne pas dire des espaces de stockage pour certains, sont plus qu’obsolètes et incompatibles avec les impératifs du cloud computing. De nombreux territoires français souffrent aujourd’hui de cette mauvaise répartition et de ce manque d’infrastructures en région. La plupart d’entre eux ne disposent pas de capacités d’hébergement suffisantes pour répondre aux nouveaux usages. Sur les 136 datacenters répertoriés en france, faut il se demander combien d’entre eux sont obsolètes ? (…lire la suite)

Viktor Arvidsson, directeur stratégie et marketing, Ericsson France
En matière de réseaux Très Haut Débit, l’année 2011 s’est révélée être une année contrastée : nous avons ainsi assisté à une accélération des déploiements de réseaux Très Haut Débit mobiles, notamment avec une expansion rapide de la norme LTE, alors que la norme Wimax devient délaissée par la quasi-totalité des opérateurs. Au contraire, un certain ralentissement a été noté en matières de projets Très Haut Débit fixes, ralentissement qui peut s’expliquer par les arbitrages auxquels sont confrontés un grand nombre d’opérateurs entre leurs investissements fixes et leurs investissements mobiles ; il y a néanmoins quelques contre-exemples notables à l’échelle mondiale, comme la Chine, où le déploiement de réseaux Très Haut Débit fixes continue à un rythme très soutenu. En termes de technologies, très clairement, le marché s’est polarisé sur deux technologies majeures pour ces réseaux de nouvelle génération : le LTE pour le mobile et le GPON pour le fixe.

Thomas Gassiloud, président, Wibox
Le THD : confortable pour la ville, vital dès aujourd’hui pour les campagnes Chacun le constate désormais, l’accès en THD aux services en ligne est devenu une condition nécessaire à l’attractivité et au développement des territoires. Le long déploiement des réseaux d’accès doit se faire en priorisant les zones peu denses, car non seulement elles sont généralement mal desservies en haut débit, mais elles sont également souvent éloignées des centres physiques de services. Hors, la télémedecine est par exemple d’autant plus vitale pour ceux qui habitent loin d’un centre de soin ! Le THD, une dernière opportunité d’ouverture du marché Le déploiement de la fibre optique, technologie d’accès ultime, est la dernière occasion de tirer les conclusions des déploiements précédents. Concernant le déploiement de l’ADSL, la conclusion la plus positive est sans doute l’intérêt du raccordement systématique en cuivre, car il a facilité la migration du bas débit vers l’ADSL. Ce constat plaide en faveur du fibrage exhaustif des bâtiments raccordable en remplacement de la desserte cuivre.

Michel de Rosen, directeur général, Eutelsat, KA-SAT au service de l’’aménagement numérique du territoire
Le vrai haut débit par satellite est une réalité aujourd’hui grâce à la révolution KA-SAT, qui permet à tous les foyers, y compris les plus isolés, en zone rurale ou de montagne, d’’accéder à des débits allant jusqu’à 10Mbps. KA-SAT a été lancé en mai 2011 et dessert des dizaines de milliers de foyers. Les performances de cette solution, conforme au Label « Haut débit pour tous », ont été vérifiées dans le cadre d’’un Programme national de démonstrations conduit fin 2011 dans 12 départements avec le soutien de l’’Assemblée des Départements de France et de l’’Association Nationale des Elus de la Montagne.

David El fassy, président Altitude Infrastructure

Pionnier des Réseaux d’Initiative Publique, Altitude Infrastructure accompagne les collectivités dans leur volonté d’aménagement numérique du territoire depuis plus de 10 ans en leur proposant du « sur mesure industriel » et une expertise dans la complémentarité des technologies existantes.

Après 200 M€ investis dans le cadre du déploiement Haut Débit, nous poursuivons désormais logiquement nos investissements dans le Très Haut Débit. L’aménagement numérique du territoire est un enjeu essentiel pour toutes les collectivités et doit viser le Très Haut Débit partout et pour tous. (… lire la suite)

Richard Toper, président directeur général, Setics
Aujourd’hui, après différents aller et retour, s’est progressivement bâti un consensus :
-Le numérique progresse chaque jour et transforme notre façon de vivre, de lire, d’écrire, de communiquer, d’apprendre, de jouer, de commercer, de travailler…
-La montée des débits est inexorable ; la loi de Nielsen s’applique : multiplication des débits par 10 tous les 10 ans.
-La fibre optique est l’infrastructure de desserte du 21ème siècle, tout comme la boucle cuivre l’a été au 20èmesiècle pour le téléphone.
-La pose d’un nouveau réseau coûte très cher et prend du temps alors que les avantages du fibrage ne sont pas immédiats. (…lire la suite)

Philippe Leroy, sénateur de la Moselle, président des Assises du Très haut Débit 2012

Après le temps de respiration démocratique que notre pays aura vécu avec les élections présidentielles et législatives, la tenue des 6èmes Assises du Numérique sera l’occasion de reprendre, non pas uniquement le débat, mais très concrètement la mise en œuvre de l’aménagement numérique de notre pays au travers de ses territoires. La question posée par le thème de ces assises montre à quel point il reste à faire, car il s’agit bien de savoir si les conditions de mise en œuvre du très haut débit sont réunies pour réussir d’ici 2025.

Charles de Laubier, rédacteur en chef de Edition Multimedi@

Ce que risquent les opérateurs télécoms à investir dans la fibre optique « Les opérateurs pourraient en être réduits à de simples transporteurs de contenus, contournés (ou « désintermédiés ») par les services en accès direct (ou services ’over-the-top’). Cette menace peut freiner les opérateurs dans leurs déploiements des réseaux très haut débit », met en garde une étude d’Analysys Mason, commanditée par l’Arcep[1], le CSA[2], l’Hadopi[3], le CNC[4], la DGMIC[5] et la DGCIS[6], lesquels ont « décidé de rendre public l’essentiel »des conclusions début mars. Les régulateurs et le gouvernement voudraient décourager les opérateurs télécoms d’investir massivement dans la fibre optique qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.

Yves Gassot, directeur général, IDATE

Maintenant que le haut débit a (presque) couvert ses zones d’ombre, la migration vers le très haut débit est plus que jamais à l’ordre du jour. On devrait dans les mois à venir constater une accélération du déploiement FTTB/H. Au moins trois points sont à considérer : 1) Comment fonctionne le mécanisme de concurrence et de coordination entre les opérateurs privés, et entre ces derniers et les collectivités locales ?

 

Pierre-Etienne Bisch, préfet de la région Alsace, préfet du Bas-Rhin

Le très haut débit et le haut débit mobile revêtent un caractère stratégique croissant pour le développement et l’attractivité de nos territoires. C’est un enjeu considérable de compétitivité économique et de génération de valeur qui participe directement à la création d’un écosystème de l’innovation et de la performance. Construire une société de l’information marquée par un aménagement équilibré des territoires, sans fracture numérique, et un développement économique fondé sur le plein usage des TIC permet de se placer dans une stratégie d’anticipation des besoins futurs de notre population en termes d’accès aux services publics, de « mobilité virtuelle » ou d’aide à l’autonomie à domicile.

Jacques Marceau, président d’Aromates Relations Publiques, co-organisateur des Assises du Très Haut Débit

Napoléon III au secours du très haut débit ? Ils sont rares les sujets d’aménagement du territoire capables de mobiliser tant la sphère politique qu’industrielle et de rester un sujet de débats, de polémiques et de tensions des années durant. Ce sujet, qui agite la France entière jusqu’au cœur de sa ruralité, est le déploiement du très haut débit, appelé également « aménagement numérique du territoire ».

Enfin un grand projet ! Qui pourra s’en plaindre, en ces temps où l’on ne peut pas dire que notre pays soit tendu vers de grands desseins, de ceux qui font rêver et qui soulèvent l’enthousiasme d’une nation. Au demeurant, personne n’est dupe et chacun se doute que le «100 mégabits pour tous » ne sera pas la réponse instantanée et universelle aux problèmes de notre perte chronique de compétitivité, de réduction de notre dette publique et plus généralement, des maux qui gangrènent notre économie. Néanmoins, une chose semble certaine : l’idée que notre pays a un rôle majeur à jouer dans l’économie de la connaissance et que le fait de l’équiper d’infrastructures capables de supporter les échanges numériques dans les meilleures conditions de vitesse, de qualité et de sécurité est devenu un atout déterminant pour rester dans la compétition internationale. C’est ainsi que l’aménagement numérique du territoire s’est rapidement imposé comme l’une des priorités des pouvoirs publics et des élus, d’autant plus que ces derniers ne peuvent plus faire un pas dans leur circonscription sans être interpellé par un citoyen impatient de pouvoir accéder aux « bénéfices du haut débit » !  (… lire la suite)

André Marcon, président de l’ACFCI

Le Très Haut Débit, enjeu stratégique pour  les TPE et les PME françaises. La compétition mondiale se joue plus que jamais pour nos sociétés et de nos économies dans la course au Très Haut Débit.   La mutation  de notre système de croissance, indispensable pour sortir de la grande crise actuelle,  passe par un basculement massif dans l’économie numérique, je veux parler de l’univers des nouveaux usages de production et de services liés à internet. Dans cette course tout retard se compte en points de PIB,  en perte de compétitivité et de positions sur les marchés, en autant de fractures sociales et d’emplois.   La grande ambition de ré industrialisation de notre pays que les CCI de France partagent avec les pouvoirs publics et les représentants des forces économiques et sociales[1] ne saurait se réaliser sans cette révolution numérique.

Jean Ludovic Silicani, président de l’ARCEP

L’IDATE a présenté, il y a quelques jours, son étude annuelle sur les télécommunications et le numérique. Il y est fait état d’un écart croissant entre un secteur des communications électroniques dynamique aux Etats-Unis et en Asie, et une Europe prenant du retard. Retard qui serait dû, depuis 20 ans, à une régulation inadaptée, trop tournée vers les consommateurs et ne tenant pas assez compte des besoins des entreprises. Se trouve ainsi posée la question du « bon » modèle de régulation. Considérons en premier lieu l’avancée de l’Asie. Elle n’est pas une découverte et s’explique par le fait que le Japon et la Corée, notamment, ont déployé depuis plus de 10 ans, des réseaux à très haut débit dans des conditions très différentes de ce qui peut être réalisé en Europe ou aux Etats-Unis, ne serait-ce qu’en raison de la forte densité du peuplement dans les pays asiatiques. Mais il faut relativiser cette avance : au Japon, le taux de pénétration (abonnements rapportés à la population) du haut et du très haut débit est inférieur à celui de la France (27% contre 34%, selon l’OCDE). Arrêtons-nous ensuite sur les Etats-Unis. (…lire la suite)

Jean Michel Billaut, journaliste, expert du secteur Hôtel Shangri-La Kowloon -11:00 du matin heure locale.. (5:00 du matin le 20 mai Paris Time)

Les travaux du XIIIème Symphosium d’Acome se terminent ici à Hong-Kong… 200 personnes y ont participé.. Elus, fonctionnaires territoriaux, industriels de la filière « fibre optique », etc… Et suite à une idée de Gilles Quinquenel, vice président de Conseil Général de la Manche, et du Sénateur Maurey, les participants ont décidé de publier ce qu’ils appellent entre eux : l’Appel de Hong-Kong… Pourquoi ce nom ? D’abord parce que nous y sommes, et deuxièment parce que nous y avions reçu l’un des opérateurs de télécommunications de Hong-Kong : le HK Brodband Network qui offre ici du 1G symétrique pour quelque chose comme 30 €/mois !…  Et comme les participants se lamentaient sur la situation française en matière de TRES haut débit… Pourquoi trouve-t-on ici du 1G, et pas chez nous ? Sommes nous plus bêtes que les Hong-Kongais ?

Observatoire 2011 des causes de résiliation :

Quelles sont les causes de résiliation invoquées par les internautes qui utilisent le générateur de lettres gratuitement mis à disposition par Ariase.com ? Des tendances distinguent-elles Orange de SFR, Free de Bouygues Telecom ou Numericable de Darty ?