Edito_________________________
Et si tout ne tenait désormais qu’à un fil ?
Dorénavant, l’organisation tout entière de notre société « numériquement transformée » ne tient qu’aux fils d’une connectivité permanente et incorruptible aux réseaux de télécommunications ainsi qu’au parfait fonctionnement de leurs datacenters.
C’est beaucoup demander à des infrastructures qui n’ont pas été conçues pour supporter de telles exigences et sont l’objet d’évolutions constantes voire de ruptures technologiques qui les rendent de plus en plus hétérogènes. Des évolutions et ruptures qui, au-delà de multiplier le nombre de technologies en présence, ouvrent la porte à de nouveaux arrivants au premier rang desquels les grands acteurs du net et des constellations de satellites, sans oublier ceux des datacenters et du cloud computing.
Cette recomposition du secteur non seulement pose une nouvelle fois la question des modèles d’affaires des opérateurs mais encore celle de la gouvernance d’infrastructures de plus en plus composites et toujours davantage mutualisées. Gouvernance dans laquelle la puissance publique et le régulateur devront de toute évidence être associés compte tenu du caractère vital et essentiel de leur maintien en parfaites conditions opérationnelles.
Jacques MARCEAU, président d’Aromates, co-fondateur des Assises du Très Haut Débit et des Infrastructures du Numérique