« Smart city : Quel avenir pour la gouvernance publique? »
A mesure que la ville devient « intelligente » se pose la question de la gouvernance des systèmes qui la régissent. En effet, face à l’évolution des technologies numériques avec, en particulier, la montée en puissance de plateformes collaboratives qui apportent d’inestimables services aux citoyens des villes, se pose dorénavant la question de la souveraineté de leurs élus. C’est ainsi que, à titre d’exemple, les plans de circulation urbains, de tout temps décidés par des élus, sont de plus en plus remis en question par l’utilisation par un nombre sans cesse croissant d’usagers de services de guidage collaboratifs comme Waze. Une perte de pouvoir qui se fait jour mais qui pourrait bien aller jusqu’à une confiscation de l’action publique au profit de systèmes décisionnels autonomes et automatisés.
Sans pour autant brandir la menace du grignotage de la démocratie par le numérique et l’intelligence artificielle, il est clair que se pose aujourd’hui, et dans des termes précis, la question de la gouvernance d’une ville que l’on appelle, à tort ou à raison, « intelligente ».
L’ambition de ce petit déjeuner des Assises du Très Haut Débit est de faire le point sur ces questions en les mettant en perspective avec les évolutions tant technologiques que dans les usages et applications du très haut débit dans la smart city.
Sous la présidence de Florian BACHELIER, député d’Ille-et-Vilaine, président des Assises du Très Haut Débit 2018
Intervenants:
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Bernard BENHAMOU, secrétaire général de l’Institut de la Souveraineté Numérique
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Marc CHARRIERE, vice-président de l’AFNUM
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Jean HAËNTJENS, économiste, urbaniste et auteur
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Francis JUTAND, directeur général adjoint, IMT (Institut Mines Télécom)
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Frédéric SITBON, adjoint au maire – Voirie, Transports et Numérique, Asnières sur Seine
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Xavier VIGNON, président directeur général de Sogetrel