Programme 

Sous réserve de confirmation des intervenants pressentis

8h00 – Petit déjeuner-networking

8h45 – Allocution d’ouverture

Damien MICHALLET, sénateur de l’Isère, président de la Commission supérieure du numérique et des postes 

9h00 – Allocution ministre

 9h10 – Keynote

Laure de LA RAUDIERE, présidente de l’Arcep 

9h20 – Session 1 : « Infrastructures du numérique : nouveaux garants de l’indépendance et de la sécurité de la France »

  • Socle de l’organisation et du fonctionnement de la société, les réseaux télécoms (fibre optique, réseaux 3G-5G, satellites) sont devenus des infrastructures critiques au même titre que les réseaux électriques et les infrastructures de transport.
  • Elles sont d’autant plus critiques que la production et le transport de l’électricité en dépend et, à l’inverse, elles ont besoin d’électricité pour fonctionner, créant ainsi une interdépendance susceptible de devenir problématique.
  • Le fonctionnement et la sécurité des infrastructures du numérique sont également dépendants de ceux d’infrastructures de transport, d’eau (pour les datacenters) ou industrielles (usines de semiconducteurs, etc.).
  • Les dernières crises et catastrophes climatiques (inondations aux US, ouragan à Mayotte, …) ont mis en évidence l’impréparation des pouvoirs publics et des États (absence de schémas de résilience ou plans catastrophe), le manque de redondances et la difficulté à rétablir le fonctionnement de services de télécommunications indispensable à l’organisation des secours.
  • Dans ce contexte, les constellations de satellites privées ont un rôle à jouer mais sont à la main de leurs propriétaires et des États auxquelles elles sont associées.
  • La question devient donc : « Quel bouquet des connectivités pour garantir la permanence du fonctionnement de nos infrastructures réseaux sur le territoire national ? » 
  • Quels angles morts ?
  • Quelles mesures supplémentaires à prendre pour assurer la complétude de la couverture du territoire et la résilience des infrastructures ? 

Keynote Introductive :

Anne LE HENANFF, députée du Morbihan, membre de la CSNP, rapporteure GT directive NIS2 

 Modération :

Ludovic PROVOST, directeur des affaires publique, Sogetrel (confirmé)

Intervenants :

Panel en cours de constitution

10H30 – Session 2 : « Réseaux sous-marins et satellitaires : des armes géostratégiques »

  • La guerre entre la Russie et l’Ukraine, ainsi que l’explosion Nord Stream ont mis en lumière ce qui se joue en permanence sous les océans, les attaques contre les infrastructures sous-marines devenant de plus en plus fréquentes et sophistiquées.
  • Les attaques sur ces infrastructures critiques posent la question de leur protection et de ses acteurs : Quelle responsabilité ? En haute mer, qui doit assurer de la sécurité de ces infrastructures ? Réponse par défaut : l’US Navy ? Mais y a-t-il une valeur à avoir une gouvernance mieux structurée entre pays européens / OTAN ?
  • Quelles conséquences en cas de rupture de câbles sous-marins comme ceux traversant l’Atlantique ?
  • Certains services critiques hébergés uniquement aux Etats-Unis peuvent-ils être interrompus ? Avec quelles conséquences, notamment sur les transactions financières ?
  • Quelles mesures prendre pour anticiper ce risque ? Faut-il disposer de datacenter miroir en Europe pour ne pas être exposés aux conséquences d’une interruption du trafic transatlantique ?
  • Les réseaux satellitaires notamment privés (StarLink, Amazon Kuiper, OneWeb…) ont des cas d’usage importants dans les situations ou les réseaux terrestres sont défaillants / dans le cas où les câbles sous-marins sont débranchés. Sont-ils la solution (notamment pour les territoires insulaires) ? Dans quel cadre ?
  • La « supply chain » satellites et câbles sous-marins est très différente de celle des autres infrastructures télécom et ses acteurs sont concentrés et de dimension mondiale.
  • Le satellite permet une couverture capillaire sur tous les territoires quand les réseaux sous-marins génèrent, à contrario, une focalisation sur les sites d’amerrissage/ atterrissage et une hiérarchisation du trafic.
  • La France et l’Europe sont-elles en mesure d’assurer une couverture satellitaire auxiliaire ou supplétive en cas de défaillance des réseaux terrestres en évitant la dépendance à des fournisseurs étrangers privés comme SpaceX ou Amazon ?
  • Une constellation de satellites européens géostationnaires en cas d’urgence pour servir de back-up aux satellites publics sont-ils une solution crédible ?

Keynote introductive :

Vice-Amiral Marc-Antoine LEFEBVRE de SAINT-GERMAIN, Responsable de la transformation digitale de la Marine 

Modération :

Jean-Benoît ARVIS, membre du conseil scientifique de la Fondation Concorde, Fondation Concorde 

Intervenants :

Panel en cours de constitution

11h40 – Session 3 : « Ruptures technologiques : vers une nouvelle approche de la gestion des flux et des performances ? »

  • Opérateurs d’infrastructures télécoms, opérateurs de datacenters, opérateurs de services, quelle place et quel rôle dans un contexte de ruptures technologiques et applicatives, en particulier le déploiement généralisé de la 5G, des réseaux à la demande et de l’IA ?
  • Confortés par la numérisation des réseaux, la priorisation des flux n’est-elle plus seulement associée à différents types d’offres, mais possiblement celle des types de réseaux, appuyée sur la constitution d’un quasi marché de gros pour la connectivité THD ?
  • De même, la question de la cybersécurité, appelle aussi à penser la régulation qui n’est plus simplement sur l’économie et l’architecture mais entre plus finement dans le contrôle et la gestion technique des réseaux (Imsi Catchers, interception, surveillance et contrôle des flux), de manière différente de celle traditionnellement portée par la net neutralité.
  • L’État doit-il garantir de façon stricte la neutralité du net quelle que soient la nature des flux ou bien définir des flux stratégiques pour lesquels il y aurait un régime d’exception ?
  • La réponse à ces questions est-elle, comme le suggère le rapport Draghi, le déploiement d’une infrastructure de connectivité intégrée ?

Keynote introductive :

Pierre-Jean BENGHOZI, directeur de recherche au Centre National de la Recherche scientifique (CNRS), professeur à l’école polytechnique et professeur à l’Université de Genève, président de la mission d’évaluation du plan France Très Haut Débit 

Modération :

Roland MONTAGNE, principal Analyst FTTH, Broadband Markets, IDATE DigiWorld 

Intervenants pressentis :

Panel en cours de constitution

12h50 – Clôture